Tour de l’Essonne 6 mai

Lorsque nous nous sommes retrouvés ce matin peu après 7h avec Katia, Stéphane était déjà parti pour être de retour en tout début d’après-midi à une allure qui de toute façon n’était pas la notre. Steve, quand à lui, était calé sur un autre horaire et nous ne l’avons pas croisé.

Le tour de l’Essonne est une boucle vélo qui part de Longjumeau et qui suit les limites intérieures du département en passant par les vallées de l’Orge, de l’Ecole, de l’Essonne, la Juine, la Marette, la Chalouette,  la Louette, la Rémarde,  tout en longeant le Val de Marne, la Seine et Marne, le Loiret et l’Eure et Loire. C’est une « classique » pour les clubs cyclistes de l’Essonne et des alentours.

Le CLT avait bien préparé sa sortie, preuve d’un circuit bien rôdé, avec le tracé du parcours disponible en GPX, un fléchage bien identifiable et une feuille de route très détaillée.

Nous voilà donc partis pour le circuit de 168,5 km, plein sud pour nous retrouver assez rapidement dans la vallée de l’Orge puis pour alterner les zones tantôt pavillonnaires, tantôt  rurales de l’Essonne et nous approcher de Milly-la-Forêt mais en bifurquant avant car ce haut lieu touristique du Gâtinais est situé en Seine-et-Marne, donc hors circuit. Jusque-là, le relief présente quelques bosses, mais rien de très sérieux, à l’exception de la montée finale de Moigny-sur-École, dernier effort avant le premier ravitaillement à l’entrée d’une déchèterie é-co-lo-gique qui avait mis ses toilettes sèches à disposition des cyclistes.

Petit ravito, le tampon sur la carte, une photo pour le WhatsApp du VCN, on retire une couche et ça repart aussi sec, cette fois-ci pour approcher les plaines de Beauce en longeant le nord du Loiret, au milieu des jeunes pousses de betteraves et des colzas encore en fleur. Cette traversée vers l’ouest nous emmène rapidement vers la rive occidentale où l’on trouve en premier la Juine et ses cressonnières. Puis ça a été une succession de parcours très agréables en fond de vallées sous la voute de grands arbres. Sauf, que pour rejoindre les différentes vallées, il fallait à chaque fois remonter sur un plateau, ce qui a presque affolé le compteur du dénivelé positif, surtout vers la fin.

On n’a pas fait la photo au deuxième ravito car on l’a tout simplement loupé ! Il était en bas d’une descente et on n’a pas fait attention. Faut dire qu’on avait la tête dans le guidon ! On a fait notre deuxième pause 5 km plus loin pour manger nos réserves et récupérer un peu. Par la suite, on a appris que l’organisation avait mis des plateau repas à disposition des randonneurs au deuxième ravito. Quelle frustration d’avoir loupé ça !

C’est dans la dernière partie qu’on a trouvé les dénivelés les plus accentués et une fois sur les plateaux, on retrouvait le vent d’est le plus souvent de face pour revenir au point de départ.

En conclusion, c’était une très belle balade à vélo au cours de laquelle on traverse de très beaux villages et paysages, sauf que c’est une boucle et qu’à la fin, il n’y a ni blanquette et ni train.

La page de la randonnée sur le site du CLT : http://www.ctlongjumeau.fr/index.php/tour-de-l-essonne

Notre parcours sur Strava : https://www.strava.com/activities/1553459612

Sortie club du 1er mai

Malgré la météo cauchemardesque d’hier, notre groupe matinal  composé de Nicolas L., Paul, Arnaud et moi-même (hélas sans Lisbeth malmenée par son réveil) a pu profité d’un temps vraiment clément! même si  légèrement  frais au début.

Quant à notre décision de choisir le parcours 002 du calendrier VCN, celle ci a été plutôt motivée par un kilométrage ne dépassant pas les 70 kms et d’un commun accord sur l’itinéraire, juste rajouté par la cote de Chateaufort. Au cours de notre progression nous avions décidé de faire une petite pause café, mais sans succès et après une quarantaine de kilomètres, c’est en voulant forcer l’allure que les incidents ont commencé !

Paul,  pour commencer nous a fait une magnifique glissade, (digne d’un tacle de joueur foot sur une pelouse bien arrosée) surpris par la raideur d’un virage sur une piste cyclable !! (les pistes cyclables ne sont pas adaptées à la puissance de certains champions de notre club) et pour finir sur cette piste cyclable;

Nicolas a crevé  (oui avec un continental 4 saisons !) donc après une réparation éclaire, notre team plus fort que jamais ! est reparti de l’avant et a  trouvé seulement à Bievres un café terrasse ! ouf, oui bien mérité.

Pour le retour nous voulions absolument rentrer par « l’ homme mort  » et  grâce au concours de Paul, nous avons pu après une légère improvisation emprunter cette cote, suivie  d’un retour bien connu par nous tous.

Loné M.

https://www.strava.com/activities/1542507938

Randonnée d’Enghien

Au total 17 participants pour la randonnée d’Enghien, avec des rendez-vous à Neuilly pour la plupart mais également directement au départ de la randonnée.

Quelques hésitations entre Neuilly et Enghien pour savoir si on prenait un chemin bien direct par Asnières et Gennevilliers ou un peu plus long mais plus agréable en longeant la Seine par l’Île-Saint-Denis.

En définitive, le plus pittoresque à l’aller (pour tous)  et le plus court au retour (pour ceux qui ont fait le parcours de 85 km).

Les 4 parcours proposés par Enghien on été testés puisque le groupe s’est naturellement reparti en fonction de propositions : 45, 60, 85 et 105 km

Anna, Richard, Michel D, Jean-Jacques, Fouad, Paul, Steve et moi sommes restés bien groupés jusqu’au premier ravitaillement.. Steve et Paul sont partis vaillamment pour le 105km, alors que le reste du groupe a continuer pour 85 km.

Patatras ! Crevaison de Fouad 1 km après le ravitaillement, toujours un peu de temps pour réparer mais le reste du groupe nous a très patiemment attendu quelques km plus loin, Jean-Jacques avait même fait demi-tour à notre rencontre.

Beau parcours sans trop de dénivelé et un temps magnifique

Parcours et Relive :

https://www.strava.com/activities/1509954665

https://www.relive.cc/view/1509954665

Tour des Flandres

Que des classiques !

Il y à Wimbledon, Roland Garros, flushing meadows et l’open d’Australie à Melbourne. Ça c’est pour le tennis.

Il y a les Beatles et les Rolling Stones. Ça c’est pour le Rock.

Il y a Bach et le reste. Ça c’est pour la musique dite classique.

Il y a le Bourbon le Whiskey et le Scotch. Ça c’est pour le whisky.

Il y a le Bordeaux, le Bourgogne et le Champagne. Ça c’est pour les vins et là je vais m’attirer des ennuis…

Du grand classique quoi! Et au vélo? me direz-vous car au Vcn, sortis du vélo point de salut. Hé bien dans le vélo il y Paris Roubaix, le tour de Lombardie, Milan San Remo, Liège Bastogne Liège et … et … le tour des Flandres.

Nous sommes donc partis vendredi faire une « classique ».

En route pour Anvers notre point de départ du Tour des Flandres. Via Oudenarde qui signalera l’arrivée et où nous pour le moment récupérerons nos puces, badges, médailles et tenues  aux couleurs Noires et Jaunes (on les sortira un jour….) de la Ronde Van Vlaanderen car ici en Flandres le français est rare.

Arrivés à l’hôtel sélectionné par Dr es Hôtels cad Patrick, les vélos sont bichonnés. Double guidoline. Pneus de 25 ou 28. Bidons bien accrochés et vérifiés. GPS rechargés. Tenues de gala étendue sur les lits pour ne pas se louper demain au vu de la météo capricieuse..

Dîner au Boston Steak House où l’on nous préparera un menu spécial vélo. Spaghettis et viande blanche grillée. Pinte de bière locale aussi car il ne faut pas se déshydrater dixit Alex le puis de connaissance qui nous guide ce week-end. Et au dessert car on a le droit au sucre, des profiteroles. Et café mais décaféiné pour bien dormir…

Dodo à 23h30 car il faut se coucher tôt avant ces grandes classiques.

Puis tout s’accélère. Debout 5h. Petit déjeuner 6h avec une flopée d’italiens, de hollandais tous habillés comme nous. 6h45 vélos sortis des chambres, équipés et alignés devant l’hôtel pour la photo de départ. 7h sur la ligne de départ et c’est partiiiiiiiiii……

Météo impeccable. Il fait sec et le jour se lève. Nous sommes 5300 sur le 229 kms mais on ne le sait pas encore.. Au total 16000 participants sur plusieurs distances. On voit juste qu’il y a un monde fou.

Pendant 90 kms c’est superbe. On navigue dans le plat pays des flandres. La lumière est magnifique. La campagne tranquille et la route tellement sécurisée, quasi privatisée, qu’on ne s’arrête jamais aux stops aux feux rouges et ce sera ainsi toute la journée, ou presque, car un train nous a barré la route en bas  d’une portion pavée dont j’ai oublié le nom. C’est tellement agréable et plat qu’on enquille la route avec divers pelotons à un rythme d’enfer. On fera les 95 premiers kilomètres à 29 de moyenne. Un régal de filer sur ces petites routes vers le sud. Au second ravitaillement au km 91 Patrick et moi le sauterons sauf pour recaler pompe et bidons car la première portion de pavés est saisissante… Alex lui ne s’arrêtera même pas au premier ravitaillement. Bref le vcn file file file…

Au km 125 on sera encore à 28 de moyenne. Il faut dire que certains groupes roulent très bien. Serrés en file par deux et très régulièrement. Ça aide. Les affreux sans rythme sont éjectés. Je vois encore Patrick à ma gauche râler derrière l’un d’entre eux. Patrick le double alors mais cet affreux se vexe et repasse devant pour ensuite partir on ne sait où. Tant mieux . Nous, on aime rouler tranquillement dans notre peloton du moment. Non mais.

Puis subrepticement les pavés arrivent. Ah ces pavés . On nous avait dit n’aie pas peur il n’y a que quelques portions très courtes et allez 4 kms maximum. Mon œil oui.. Sur le site officiel de la randonnée ils mentionnent 3 sections de pavés. Hé ben soit ils ne savent pas compter soit on nous cache quelque chose…

Cela commence dès le km 90 avec une longue portion qui monte doucement puis en s’élevant et ensuite à plat pour redescendre à fond jusqu’au second ravitaillement. Quellle galère ces pavés. En montant ça va encore, à plat c’est affreux et dans les descentes une machine à laver en mouvement. Je ne parle pas du corps des mains des bras ou des jambes et même des dents qui claquent… mais du vélo… on a peur de tout casser. Il vibre de partout. Surtout n’emportez pas votre plus beau vélo. On trouvera plus d’une centaine de bidons égarés, des barres de céréales éparpillées, des gants, et même un multi tool esseulé entre les pavés. Il faut le vivre pour le croire mais les pavés c’est un autre monde. Les locaux s’en moquent on dirait car ils passent cela à fond. Alex déteste mais adore, allez croire ça! Et Patrick s’en sort comme un chef. Personnellement dans les portions pavées je ne sais pas faire du vélo. Je me faisais doubler en permanence et ne doublais personne personne ou peut être un ou deux qui étaient là par erreur j’imagine. Il y a une technique à intégrer car c’est vraiment spécial. Pédaler à fond? Tu parles c’est pire. Pédaler tout doucement?, tu parles c’est tes dents qui prennent tous les chocs. J’ai pas trouvé la recette en tout cas…

Mais s’il n’y avait que ces pavés…car il y a aussi ces 16 côtes raides raides. Régulièrement réparties pour donner du plaisir en permanence elle surgissent de nulle part d’un seul coup et sont vraiment raides. Les plus célèbres sont Geraardbersgen, koppenberg , kwaremont et Paterbergh.. On touche le nirvâna des casses pattes ici. On tape les 20 %. Alex les connaît toutes et en rêve la nuit. Nous, on les a découvert et comme elles sont en plus revêtues de pavés,… on va maintenant nous aussi en rêver… Arghhh. En plus elles sont très étroites et seuls 3 ou 4 vélos maximum peuvent les gravir de front. Tout à gauche, départ tout doucement et on avance sans penser à rien d’autre que d’appuyer fort sur les pédales et en essayant d’éviter les autres  qui n’avancent pas ou pire, qui ont mis pied à terre et alors là… Galère….. c’est ce qui nous arrivera dans le koppenbergh de mémoire pour Patrick et moi. Il y a pourtant un panneau en bas de chaque côté difficile  qui rappellent aux tortues de rouler à droite pour laisser les lapins à gauche (véridique) la fatigue ou la  perte de lucidité de certains empêchent les autres de rouler.. il faut alors stopper puis essayer de repartir si la pente le permet.

À vivre un jour . C’est affreux mais c’est top une fois qu’on a passé cela.

Dans le dernier monstre pavé et en côte , en montant le Paterbergh au km 217 , vers la fin alors que la pente est de 20 % j’ai cassé ma chaîne et suis tombé brutalement.. Je n’ai pas pu éviter de me faire rouler dessus par un cyclo qui est tombé aussi évidemment, puis un peu sonné, des spectateurs m’ont aidé à me relever, à me montrer ma chaîne  car je ne comprenais pas ce qu’il s’était passé … et j’ai fini les 50 derniers mètres à pied le vélo d’un côté et la chaîne de l’autre. Et ô bonheur ô joie 20 mètres après le sommet il y avait un stand mécanique. Quel soulagement. Le mécano très sympa a réparé cela en 5 minutes chrono et a mis une attache rapide. 10 minutes plus tard on repartait tous les 3 pour  les derniers 15 kms. Que du bonheur. Quasiment plat, zéro pavé, des lignes droites , un petit peloton bien rythmé et nous revoilà à 35 de moyenne jusqu’au dernier kilomètre. 500 m 400 m 300 m 200 m 100 m 50m et c’est fini…. on l’a fait.. We did it.

Une superbe cyclo. Plutôt difficile mais à faire d’autant plus que l’organisation est professionnelle. Des stands partout, des spectateurs qui nous encourageaient avec notre prénom car inscris sur nos plaques , des mécanos aux endroits stratégiques 🙂 , une bonne pression à la fin et des histoires à raconter encore et encore.

Merci au vcn.

Alex Patrick merci.

Trop chouette.