Marmotte en deux jours

Steve, Michel, Hervé, Jean-Baptiste, Arnaud et Thibault moins téméraires que Nicolas ont choisi la formule rando histoire d’avoir deux jours de pur plaisir pour apprécier l’Oisans, la Maurienne, le Galibier et bien sûr l’Alpe d’Huez.

Jour 1 : 8h30, départ de l’Alpe temps radieux, on sait qu’il va faire chaud. Descente vertigineuse vers la vallée le compteur s’affole ! Au Bourg d’Oisan nous récupérons nos dossards et confions nos sacs à dos à l’organisation pour un transfert à Valloire.

Premiers kilomètres sur du plat, histoire de chauffer les muscles, puis après le lac du Vernet l’ascension vers le col du Glandon débute, nous sommes à 710 m d’altitude et le sommet dans 36 km à 1924 m. J’arrive au sommet vers 13h, Hervé et Steve m’ont gentiment attendu alors que le reste de l’équipe a déjà poursuivi le parcours.

Descente dans la vallée de la Maurienne puis 20 km de faux plat montant vers Saint Michel de Maurienne, certainement la portion la moins agréable du circuit. Puis ascension du col du Télégraphe, 12 km pour gravir 836 m de dénivelé. Enfin quelques km de descente pour rejoindre Valloire, bonne surprise des organisateurs, un van nous conduit à l’hôtel ! Bières et repos bien apprécié.

Jour 2 On rentre immédiatement dans le vif du sujet : l’ascension, du Galibier, 18 km pour gravir 1 214 m de dénivelé. Le paysage est tellement époustouflant que l’on oublierait presque que c’est dur, voire très dur. La route étant sur la fin réservée aux cyclistes c’est du pur bonheur ! Impressionnant de voir autant de neige sur le bord de la route.

Descente ensuite vers le col du Lautaret ou je retrouve Hervé qui part un peu devant, tourne à gauche, je le suis… mon GPS clignote tout rouge pour m’indiquer que je ne suis pas sur la bonne route, étrange il y a d’autres cyclistes qui prennent ce chemin, je ralenti… effectivement nous ne sommes pas sur la bonne route, que faire ? Hervé est déjà assez loin sur la longue descente vers Monêtier, je pars à sa poursuite ! Le mot n’est pas vain, nous sommes sur une descente de 5 à 7 % sans virages avec un très beau revêtement. J’ai beau tourner les jambes le plus vite possible, je ne réduis que très lentement l’écart avec Hervé.  C’est seulement après une bonne dizaine de kilomètres que j’arrive à sa hauteur. Pas d’autre solution que de faire demi-tour. Nous voilà reparti… et la chance était avec nous, après 5 km de montée un taxi qui avait compris notre erreur s’arrête à notre niveau et nous propose de nous remonter en haut du Lautaret. Steve a fait la même erreur et s’est retrouvé lui à Briançon ! La raison de ces erreurs : une flèche jaune sur le sol qui balisait non pas notre parcours mais la mythique route des grandes Alpes !

Nous voilà reparti vers le Bourg d’Oisans. 36 km de descente avec plusieurs tunnels. Un peu stressant de rouler à 35-40 km/h avec peu d’éclairage en espérant qu’il n’y ait pas de trous dans la chaussée.

Après un bon ravitaillement au Bourg d’Oisans reste la vraie difficulté tant attendue mais redoutée : la montée de l’Alpe d’Huez et ses 21 virages. 14 km sur 1120 m de dénivelée avec les 21 panneaux qui rythment l’effort. Une pente moyenne de 7.90 % et un maximum à 14 %.

Pour nous soutenir tout le long de la montée les spectateurs sont nombreux, il faut dire que la Marmotte c’est 85 % d’inscrits étrangers avec un nombre important d’Hollandais (ils ont leur virage – le 7 !), d’Anglais et de Belges.

Après deux bonnes heures de montée (loin des records !), me voilà content et fier de passer sous le portique de la ligne d’arrivée et de recevoir la médaille de Finisher ! La pasta party a été plus appréciée.

Arnaud, Jean Baptiste, Thibault et Hervé  avaient déjà atteint leur graal, Steve qui avait fait un belle école buissonnière arrivera plus tard   Et bien sur Nicolas qui a réalisé l’exploit de faire se parcours sur la journée.

la vidéo du premier jour :